Pensée positive ou attitude constructive ?

21 juin 2023 par
Pensée positive ou attitude constructive ?
Psythonon

Arrivez-vous à penser positif quand vous êtes submergés par des émotions telles que l’angoisse, la colère, la tristesse … ? Personnellement, je n’y arrive pas. Si par exemple, je me sens dépassée par un évènement, une situation ou une difficulté, me répéter que je suis géniale ou visualiser ma réussite ne fonctionne absolument pas. Mon cerveau rationnel proteste vigoureusement et j’ai l’impression de faire du forcing. Vouloir à tout prix être positive quand je suis en plein doute ou désarroi me paraît être une forme de violence à mon égard. Que faire alors quand nous aimerions aller de l’avant ?


1) DÉVELOPPER LA BIENVEILLANCE ENVERS SOI

Nous sommes humains. Lorsque la vie nous bouscule, il est normal de vivre à certains moments des émotions désagréables et de perdre confiance. Accueillons alors avec le plus de douceur possible ce que nous vivons et prenons-nous par la main pour « accompagner la vague ».


2) RECONNAISSONS L’UTILITÉ DE CERTAINES ÉMOTIONS DÉSAGRÉABLES

Parfois lorsque nous sommes fatigués, irritables ou au bord des larmes, c’est un signal d’alarme qui vient nous mettre en garde : « Attention, tu travailles trop », « tu ne te respectes pas », « il y a des choses qui ne tournent pas rond dans cette relation »… C’est en n’écoutant pas ces avertissements, c’est en voulant à toute force aller de l’avant, que nous risquons de tomber dans le burn-out ou dans des impasses relationnelles.


3) NE RAJOUTONS PAS DES COUCHES

Une des méditations de Fabrice Midal s’intitule « Rencontrer et aérer » . Lorsque nous vivons des sensations ou des émotions difficiles, il nous invite d’abord à rencontrer ce que nous vivons avec le plus de douceur possible puis à « l’aérer ». Cela veut dire donner un peu d’air à ce que nous vivons, comme si nous ouvrions la fenêtre pour laisser entrer un vent frais sur ce qui nous préoccupe pour l’alléger, lui ôter une certaine densité. Cela signifie aussi sortir du focus mis sur le problème, une façon de dézoomer en quelque sorte.


L’important est de ne pas laisser notre mental s’emparer de l’affaire pour nous insister sur combien nous sommes malheureux !


4) ADOPTONS UNE ATTITUDE CONSTRUCTIVE

Cela signifie que nous reconnaissons les difficultés inhérentes à une situation ou à un évènement mais que, plutôt de nous laisser abattre, nous choisissons d’adopter une vision optimiste et constructive. Voici des pistes pour appréhender les choses de façon plus positive.


Voyons ce que la situation nous enseigne : Par exemple, si nous avons vécu une histoire d’amour douloureuse avec un(e) manipulateur(trice), nous pouvons saisir cette occasion pour apprendre à mettre nos besoins en priorité et à mieux poser nos limites.

Considérons que « Lorsqu’une porte se ferme, une autre s’ouvre ». Si nous venons par exemple de perdre notre travail ou si nous avons été quittés par notre partenaire, nous pouvons décider qu’une nouvelle vie s’offre à nous avec de nouvelles opportunités qui nous permettront de vivre plus en accord avec nous-mêmes.


Cherchons le « Comment » : Si nous avons certains grains de sable dans les rouages de notre vie, nous pouvons utiliser le pouvoir du « comment » . Comment vais-je atteindre mon objectif (financier, personnel, professionnel…) ? Comment vais-je réussir à … ? Comment vais-je obtenir de l’aide pour … ? Le cerveau se met alors automatiquement en mode « solution » tant au niveau conscient qu’inconscient. De nouvelles idées, stratégies viennent alors progressivement à nous.

Je vous remercie pour votre lecture. J’espère que celle-ci vous permettra d’appréhender la vie sous un angle plus constructif et plus optimiste !