Récemment, une personne en burn-out m’expliquait qu’elle avait taillé sa haie. Arrivée aux ¾ du travail, elle a senti les signes de fatigue arriver. Elle s’est dit « j’ai presque fini. Ce serait dommage de m’arrêter là » et elle a coupé tout ce qui devait l’être. Le soir-même, ses mains ont commencé à gonfler de façon importante et il lui a fallu plusieurs jours pour ne plus sentir de douleur.
Ecouter son corps, quand on est en burn-out, est capital. C’est lui qui va être notre guide, notre nouvel allié sur le chemin de la guérison et du mieux-être.
Nous lui avons beaucoup demandé et il nous a beaucoup donné alors que nous ne ne l’écoutions pas vraiment.
Maintenant, il a décidé de nous protéger, de ne plus nous laisser tirer sur la corde quand nous allons trop loin. Alors dès qu’on en fait de trop, dès que nous ne sommes plus alignés sur nos besoins, il va sonner le signal d’alarme. Il a repris le lead de notre vie.
Apprenons à l'écouter :
« Si je fais telle tâche ou telle activité, est-ce que c’est juste pour moi ? Est-ce que j’ai l’énergie, la résistance physique pour la faire ?
Lorsque nous sommes en burn-out, nous devrons apprendre à « découper l’éléphant en morceaux », c’est-à-dire à diviser une tâche en plusieurs petites sous-tâches. Si, par exemple, nous voulons ranger une armoire, nous le ferons un tiroir à la fois.
Parfois, nous pourrons aussi négocier avec notre corps : « Dis, mon corps est-ce que tu serais d’accord que je fasse 2 tiroirs aujourd’hui ? Parfois, il vous dira oui. D’autres fois, vous ressentirez un blocage, une tension qui seront le signe d’une réponse négative.
Apprenez à l’écouter, à décoder les signaux STOP qu’il vous envoie et à les respecter, votre corps vous en sera reconnaissant et votre vie gagnera en fluidité.
Notre corps est notre allié,
Ecoutons-le !