Le souci de bien faire s'avère parfois bien contraignant dans nos nos vies...
« Allez, encore un peu peaufiner ce dossier et ce sera presque bon ! Ah mince, ce pantalon qui fait des plis, c’est trop insupportable ! Zut, je n’ai plus de légumes bio pour le repas de mon dernier-né. Que vais-je faire, il est en pleine croissance ?! »
Super maman, super papa, super travailleur, super partenaire, super hygiène de vie….. Cela vous parle ? Peut-être que votre vie est dirigée par le leitmotiv : "SOIS PARFAIT".
Ce message contraignant est un des 5 drivers de l’Analyse Transactionnelle. Celle-ci a repéré 5 messages éducatifs que nous avons intégrés dans notre enfance et qui influencent encore nos comportements, mais pas toujours dans le bon sens.
ORIGINE
Des phrases telles que : « Tu as eu 8 sur 10, c’est bien mais tu aurais pu avoir 9 » ou « Ton coloriage est très beau, mon chéri, mais tu as dépassé ». Parfois, on ne nous dit rien de tout ça, mais nous vivons dans un environnement qui est toujours nickel : nos parents portent toujours des vêtements impeccables, la maison doit toujours être propre et rangée…
Nous intégrons alors l’idée que rien de ce que nous faisons n’est suffisamment bien et que nous devons toujours être parfaits.
CONSÉQUENCES
Les avantages : nous fournissons souvent un travail d’excellente qualité, on peut compter sur nous et nous avons généralement aussi de hautes valeurs morales. Nous avons la capacité de repérer tout de suite le détail qui cloche car nous sommes focus sur le négatif. Ce trait de caractère s’avère souvent utile : il permettra à l’architecte de voir rapidement un éventuel problème de conception, au manager de détecter les défauts dans l’organisation….
Les pièges : nous courons souvent après un idéal inaccessible et sommes rarement satisfaits de nous-mêmes. Notre confiance en nous est fragile. Rien de ce que nous sommes ou de ce que nous faisons n’est à la hauteur de nos exigences. Dans ce système-là, nous nous épuisons et la recherche de perfection finit souvent par être contre-productive. Nous avons du mal à nous faire plaisir et à profiter de la vie.
COMMENT ADOUCIR CE MESSAGE ?
Nous donner des permissions : Il ne s’agit pas de renoncer à ce caractère perfectionniste qui comporte aussi des avantages mais de l’empêcher de gouverner notre vie en permanence. Ce fonctionnement doit correspondre à un choix et non plus à un programme par défaut.
Par exemple quand j’écris ce texte, je pourrais me dire : « Je reconnais et j’accepte qu’habituellement j’aime être parfaite, mais pour cet article, je me donne la permission de rédiger relativement rapidement, de laisser ma plume(électronique) courir et de ne me relire qu’une fois en fin d’article ».
Mettre du "et" : Toujours en reprenant le même exemple, je peux me dire : "Je fournis un contenu de qualité et je choisis d'écrire sans me prendre la tête".
Je vous souhaite plein de douceur pour apprivoiser ce premier driver et vous donner de plus en plus la permission d’être suffisamment bien à vos propres yeux.
BESOIN D’AIDE ?
Et si vraiment, votre perfectionnisme vous prend trop la tête, je serais heureuse de vous accompagner pour mettre plus de joie et de légèreté dans votre quotidien.
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