Le « FAIRE PLAISIR » est peut-être une valeur qui a eu beaucoup d’importance dans notre éducation. On nous demandait d’être gentil avec autrui, de rendre service, de partager… Faire plaisir aux autres est quelque chose qui peut nous procurer beaucoup de joie lorsque c’est fait avec l’élan du cœur. Par contre, si se montrer attentif aux besoins des autres se fait aux détriment de nos propres besoins alors cela peut s’avérer contre-productif.
« Fais plaisir » est un des 5 messages éducatifs contraignants décrits par l’Analyse Transactionnelle, qui peut, de façon inconsciente, influencer désagréablement nos comportements, surtout en situation de stress.
ORIGINE
Petits, nous avons entendu nos parents ou éducateurs prononcer des phrases telles que : « Sois gentil avec ta petite sœur », « Comment, tu ne veux pas prêter ton nouveau jouet à nos invités ? Ce n’est pas bien d’être égoïste. », « Fais ce que ta maman te demande, fais-lui plaisir, tu vois bien qu’elle est très fatiguée » … On a intégré l’idée que pour être aimé et accepté, il fallait faire plaisir. Il se peut même que nos éducateurs aient exercé sur nous un certain chantage affectif pour obtenir ce qu’ils voulaient.
CONSÉQUENCES
En positif : nous sommes attentifs aux autres, nous veillons à ce que chacun puisse s’exprimer et ait ce dont il a besoin. Nous avons le goût du contact humain et la capacité de créer du lien. Nous sommes flexibles, adaptables et pouvons faire preuve d’empathie.
Les inconvénients : nous avons tendance à faire passer les besoins des autres avant les nôtres voire même à nous oublier. Par peur d’être rejeté, nous ne savons pas dire non ni mettre nos limites. Nous avons du mal à effectuer des demandes ou à exprimer nos besoins. Nous n’aimons pas du tout les conflits et pourrions avoir tendance à nous suradapter. Nous croyons qu’il faut faire plaisir à tout le monde (et de préférence en même temps). Cela peut faire de nous la « bonne poire de service » dont certains profitent.
COMMENT ADOUCIR CE MESSAGE ?
Se donner des permissions : d’exprimer ses besoins et de dire non. Avant de répondre favorablement à une demande d’autrui, il est important de prendre le temps de vérifier si nous en avons vraiment l’envie et si nous avons le temps, l’énergie et les compétences pour le faire. Pour y arriver, nous devrons probablement arriver à gérer une certaine forme de culpabilité.
En outre, nous pouvons nous autoriser à NOUS faire plaisir, à prendre soin de nous et à nous donner la priorité.
Mettre du « et » : il ne s’agit pas de s’occuper de ses besoins au détriment de ceux des autres mais de tenir compte des besoins des deux parties : « je tiens compte de mes besoins et de ceux des autres », « je pense aussi à moi » …
BESOIN D’AIDE ?
Si la culpabilité vous tenaille dès que vous essayez de dire non, si vous vous épuisez à prendre soin des autres sans trouver le temps ou l’énergie pour s’occuper de vos propres besoins, je peux vous aider à créer un nouvel équilibre dans votre vie.
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